Chapitre 1 : Le
début
Bonjour !
Je m’appelle Valentin Returna et la
semaine dernière je suis sorti de l’école Raymond Landais avec mon diplôme de
détective ! Autant vous dire que je suis super excité ! J’aimerais
devenir une légende parmi les grands détectives comme mon idole : Ernest
Letrois, un homme mystérieux qui ne coinçait sur aucune affaire, je dis
mystérieux car il ne se montrait jamais en public même son assistant ne l’a
jamais vu ! La seule affaire qu’il n’ait pas résolue est celle où il a
perdu la vie. Il est parti sur le terrain pour enquêter et n’est pas revenu, on
a donc conclu à sa mort. Mais moi je crois qu’il est encore vivant, quelque
part et qu’il reviendra un jour.
Mais
bon, bref ! Passons ! Aujourd’hui est un autre jour, le jour où j’ai
reçu ma première lettre ! C’est une grande entreprise qui m’a
convoqué. Je vous lis ma lettre :
« Monsieur
Returna,
Je
dirige une entreprise de démolition et nous allons prochainement détruire le
lycée Saindicass et par conséquent j’aimerais que vous enquêtiez sur ce
bâtiment avant la démolition.Rassurez-vous cette mission ne comporte absolument
aucun danger.
Je
vous demande ce service car il y a un mois, six de nos ouvriers sont allés dans
ce bâtiment pour effectuer des mesures et ils ne sont pas ressortis.
J’espère
avoir une réponse positive de votre part,
Cordialement,
M.
Pomerson »
Je
reste perplexe devant cette drôle de lettre. Mais je ne peux pas ignorer cette
affaire, elle a l’air d’une histoire de Sherlock Holmes. Je pars donc de pied
ferme dans ce lycée « maudit ».
Chapitre 2 : Ma 1e
enquête
Il
est 20h30 et j’arrive au village de Masevaux (j’y suis allé en taxi). Je suis
déjà venu dans ce petit village pour aller voir une tante éloignée (elle est
morte l’année dernière) mais j’en garde juste un vague souvenir. Avant de se
rendre sur les lieux il faut se renseigner, j’interroge les gens du village qui
passent dans la rue mais je n’ai pas de véritables indices, que des histoires
imaginaires, des légendes et des superstitions inventées par les habitants. Certains
parlent d’une malédiction, d’autres d’un monstre…Mais cette rumeur ne
m’inquiète pas ;
Je
me renseigne sur la façon de me rendre au lycée Saindicass mais personne n’accepte
de m’emmener, ça me fait une belle jambe ! Je reste planté au milieu de la
rue sans aucun moyen de me rendre à ce lycée quand un taxi noir débarque dans
la rue, je l’appelle et rentre dedans.
-Au
lycée Saindicass s’il vous plait !
-Quoi ???!!!
C’est hors de question !!! me dit le chauffeur.
Je
réplique :
-Je
paierai le double de ce qui est affiché si vous m’y emmenez !
Le
chauffeur réfléchit un court instant, puis cède.
-Si
monsieur insiste….
Chapitre 3 : Le
lycée Saindicass
Je
suis dans un taxi, en route vers le lycée Saindicass. La nuit est tombée depuis
belle lurette mais je m’en fiche un peu, je suis trop occupé à réfléchir sur
quel mystère je vais tomber. Une vingtaine de minutes plus tard, je sors du
taxi (avec une facture de 130€) qui repart aussitôt et je me trouve donc devant
le fameux lycée « hanté ». Je dois admettre quand même que j’ai les
pétoches car ce bâtiment a vraiment l’air hanté.
Je
marche dans l’allée principale et j’arrive devant les portes du lycée sur
lesquelles est accroché un panneau : Allez-vous en !!! Quel accueil
charmant… Je m’approche et vois que les portes sont cadenassées ! Impossible
de passer par l’entrée normale, je fais le tour pour trouver une autre entrée.
Je suis surpris en voyant la hauteur des murs, qu’est-ce qu’il peut bien y avoir
derrière ces énormes murs ? Finalement, 50 mètres plus loin je
trouve un gros trou dans le mur, je me faufile et rentre.
Durant
ses belles années, ce lycée devait être magnifique car malgré l’usure des chemins
et des décorations par le temps car j’arrive à distinguer une magnifique
fontaine recouverte de lierre, une allée de pavés symétriques et quelques
statues. Au bout de l’allée je peux voir
l’entrée du bâtiment principal et là, on peut en parler de cette entrée, non,
mieux parlons en car elle est vraiment magnifique cette entrée avec ses
colonnes de marbre, ses deux portes dorées et son allure imposante.
Chapitre 4 : les
doutes
Mais
je ne m’attarde pas trop sur ces belles choses et je continue mon chemin.
J’ouvre les deux portes et rentre dans le hall, difficile de croire que ce bâtiment
est à l’abandon depuis des années, tout est bien rangé… Je monte à l’étage et
quelle surprise ! J’ai l’impression d’avoir changé d’endroit, tout est en
désordre et sur le mur, qu’est-ce que je vois ? Des traces de griffes de
50 centimètres de long en 10 de profondeur !!! Je ne crois pas avoir déjà
vu un animal avec de telles griffes !
Je
me calme et j’essaie d’entendre quelque chose, je tends l’oreille et j’entends
des bruits ! Des bruits à chemin entre des gémissements et des soufflements.
Je me rapproche en me fiant à mes oreilles, j’arrive devant un grand couloir et
au bout il y a une pièce, et, à en entendre les longs soufflements rauques, la
chose que je cherche est ici, dans cette pièce à une cinquantaine de mètres de
moi. Je commence à avoir des doutes sur le fait que cette affaire soit sans
danger...
Chapitre 5 : la
chose
Je
respire un grand coup puis j’avance discrètement jusqu’au bout du couloir… J’arrive
devant la porte et j’essaie d’identifier la chose qui doit sans doute être la
clé du mystère. Soudain, plus de bruit. J’approche ma main de la poignée mais à
cet instant la porte s’ouvre brusque ment et une grande masse noire sort de la
pièce et détale à toute vitesse !!! C’était une sorte de chien, mais un
chien de 3 mètres, et qui avait l’air de peser 250 kilos….
Je
rentre dans sa « tanière » et je trébuche sur quelque chose, mais où
est la lumière ? Quelques secondes plus tard mes yeux sont habitués à la
lumière et je repère l’interrupteur à 5 mètres de moi. Je marche et je
retrébuche sur quelque chose ! Je me jette sur l’interrupteur et allume la
lumière, le courant met un peu de temps à arriver mais quand je vois sur quoi
j’avais trébuché, je suis pris de nausée par ce que je vois : des
cadavres !!!!!
Les
choses sur lesquelles j’avais trébuché n’étaient autres que des corps, étendus
de tout leur long sur le sol ! Qu’est-ce que ces corps faisaient
là ??!!! Mais tout à coup, tout me revient : « il y a un mois, six de nos ouvriers sont
allés dans ce bâtiment pour effectuer des mesures et ils ne sont pas ressortis… »
Alors
ces six cadavres sur le sol seraient les ouvriers de l’entreprise qui m’a mis
sur cette affaire ?? Soudain, des bruits se font entendre : des longs
hurlements ! Je suis sûr que cette
chose sait que je suis là et elle va revenir et je vais avoir le même
sort que ces ouvriers !! Vite ! Si je veux sortir d’ici vivant, une
seule solution : s’enfuir…
Chapitre 6 : La
fuite
Je
traverse le couloir à une vitesse hallucinante, descends les marches de
l’escalier quatre par quatre et j’arrive à bout de souffle au rez de chaussée
dans le hall d’entrée mais je ne suis pas allé assez vite ! Car la chose
est là devant la porte, devant moi et elle grogne… Je rebrousse chemin et vois
une porte qui n’est pas cadenassée et tout en courant, je donne un énorme coup
de pied dans la porte qui s’ouvre violemment ! J’arrive dans l’allée
principale avec ses belles sculptures mais là, je n’avais pas vraiment le temps
de les admirer… Je continue à courir sur la pelouse, je vois à peine à 5 mètres
devant moi car la nuit est sans lune et il fait tout noir…
Je
n’ose pas me retourner car j’entends toujours les pas de la bête derrière moi,
elle me court toujours après ! Je n’en peux plus… Je n’ai plus de souffle…
Il faut absolument que je m’arrête ! Finalement, je choisi l’option la
plus simple : Je m’arrête, regarde la mort en face, et laisse la bête me
choper la gorge.
Chapitre 7 : Le
miracle
Je
ne crois pas aux miracles, tout simplement parce ce que sont des choses
impossibles et quand on demande un miracle, quel hasard ! Il ne se réalise
pas… Mais alors là, ce dont je viens d’être victime est en droit de porter le
nom de miracle. Car quand la bête a serré ma gorge très fort, j’étais sûr que
j’allais mourir, mais au dernier moment, avant de me couper la tête en deux, la
bête a levé sa sorte de truffe, a humé l’air et m’a reposé sur le sol puis elle
est repartie dans son domaine, le lycée…
Là,
maintenant, je suis dans une maison abandonnée au fond du village de Masevaux
mais je ne sais pas comment je suis arrivé là. Mais je suis en vie c’est le
plus important. Je ne sais vraiment pas, comment suis-je arrivé ici ? Un
autre inconscient a osé s’aventurer dans ce lycée et m’a ramené ici ? Je ne sais pas et je
crois que je ne le saurai jamais.
Je
regarde par la fenêtre et je vois une grosse Porsche noire garée devant la
maison et aussitôt on frappe à la porte. Deux hommes habillés en noir de haut
en bas débarquent et me montrent leur carte de police nationale puis, sans dire un mot, me jettent sur la
banquette arrière de la voiture. Je ne proteste pas car je suis épuisé, je n’ai
même pas la force de parler ; Il faut dire que j’ai un énorme bandage
autour du cou et ce qui me fait mal est sûrement une énorme entaille car cette
énorme chose m’a bien amoché…
Chapitre 8 : La « résolution »
de l’affaire
La
grosse Porsche me dépose à l’hôpital de Bligny et je passe une semaine en soins
intensifs. Je crois que la police a décidé d’étouffer cette affaire car
aujourd’hui une infirmière m’a dit avec un sourire :
-Alors
monsieur Returna ? Ce n’est pas bien de rouler ivre sur l’autoroute en
pleine nuit…
Et
là, je commence à m’interroger. Depuis quand j’ai eu un accident de
voiture ? J’ai loupé un épisode ? Non, je crois plutôt que la police
ne veut pas que cette affaire explose au grand jour… Mais pourquoi ??
Deux jours plus tard…
Je
sors de l’hôpital en pleine forme puis je réfléchis, qu’est-ce que je dois
faire ? Aller raconter cette histoire à la police ? Non, ils me prendraient
pour un taré… je préfère rentrer chez moi, fermer mon cabinet de détective et
oublier cette histoire… J’arrive chez moi, m’installe dans mon canapé et reste
allongé en repensant à tout cela. Mais soudain un goût
désagréable arrive dans ma bouche, je me rends dans la salle de bain, crache
dans le lavabo et un crachat rouge sort de ma bouche ! Puis je sens que je
vais vomir mais je vomis du sang ! Je tombe dans les pommes…
Je
me réveille (de nouveau) à l’hôpital de Bligny ça fait une semaine que j’ai
vomis du sang mais je ne sens pas d’améliorations, au fond de moi on dirait que
tout mon sang peut sortir à tout instant…
Je
suis tranquille dans mon lit d’hôpital et en « bonne santé » selon
les médecins. Mais tout à coup, je sens que quelque chose remonte dans ma
bouche ! Du sang !! Encore ??!! Du sang sort de ma bouche !
Et ça continue de couler !!Qu’est ce qui m’arrive ?? Je tombe par
terre et vois une dernière fois le sol recouvert de sang…
Chapitre 9 : un
nouveau départ
Bonjour
! Je m’appelle Arnaud Varnis et la semaine dernière je suis sorti de l’école
Raymond Landais avec mon diplôme de détective ! Autant vous dire que je suis
super excité ! J’aimeraisdevenir un grand détective comme Erneste Letrois, un
homme mystérieux qui ne coinçait sur aucune affaire, je dis mystérieux car il
ne se montrait jamais en public même son assistant ne l’a jamais vu ! La seule
affaire qu’il n’ait pas résolue est celle où il a perdu la vie. Il est parti
sur le terrain pour enquêter est n’est pas revenu, on a donc conclu à sa mort.
Mais moi je crois qu’il est encore vivant, quelque part et qu’il reviendra un
jour.
Il
y a deux semaines, je suis allé aux funérailles d’un de mes camarades de classe
à l’école Raymond Landais. Il était à l’hôpital en bonne santé mais son état
s’est aggravé. Les médecins disent qu’en 30 ans de métier ils n’avaient jamais
vu ça, il faut dire que quand un patient se vide de tout son sang on peut
penser à une maladie inconnue… Son enterrement s’est passé de façon très
banale, à peine 20 personnes étaient présentes. Il y avait sa famille, son
médecin et quelques amis.
Mais
passons, si je vous parle maintenant c’est pour vous dire que j’ai reçu ma
première lettre. C’est une grande entreprise qui m’a convoqué. Je vous lis ma lettre :
«
Monsieur Varnis,
Je
dirige une entreprise de démolition et nous allons prochainement détruire le
lycée Saindicass et par conséquent j’aimerais que vous enquêtiez sur ce
bâtiment avant la démolition. Rassurez-vous, cette mission ne comporte
absolument aucun danger.
Je
vous demande ce service car il y a un mois, six de nos ouvriers sont allés dans
ce bâtiment pour effectuer des mesures et ils ne sont pas ressortis.
J’espère
avoir une réponse positive de votre part,
Cordialement,
M.
Pomerson »
Je
reste perplexe devant cette drôle de lettre. Mais je ne peux pas ignorer cette
affaire, elle a l’air d’une histoire de Sherlock Holmes. Je pars donc de pied
ferme dans ce lycée « maudit ».
Quelles
aventures va me réserver cette mystérieuse affaire ?
(Note
de l’auteur : moi je sais… J ) (Et je pense
que vous savez aussi)
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