J’ai une
bonne nouvelle a vous rapporté, celle du bien fait qui n`est jamais perdu .C`est
peut- être pour cela qu’on n’en trouve jamais. Puisque c’est par le bien faire
que se crée le bien être.
Dans ce qui suit je vais prendre l’initiative
de vous raconter une histoire qui traite vraiment ce sujet.
Le héro est représenté par un jeune homme de
prenom Yassin, qui a depasse un dilemme pour se trouver face à la réalité. Je
vous laisse le tour de découvrir les évènements et les péripéties de cette
histoire.
Pourquoi
est-il revenu à cette demeure qu’il avait quittée depuis dix ans ? Aurait-il
la nostalgie de retrouver son enfance, celle-là
qu’il avait passée avec ses parents ?
Yassine, un jeune homme âgé d’une
vingtaine d’années, avait les yeux bleus qui reflétaient sa sincérité ; sa
beauté classique s’accordait parfaitement avec son élégance. Une grande
souffrance cachait pourtant son visage.
Ce matin-là, il poussa la porte
d’un coup de pied et entra dans la demeure abandonnée. La vieille maison n’avait
pas changé ; elle était si étroite que l’obscurité empêchait la vue ;
elle était constituée d’une seule pièce dans laquelle se trouvait une table
ronde en bois et où se réunissait la famille. Il aperçut sur le mur la photo de
ses parents qu’il n’avait à jamais perdus. Que Dieu ait leurs âmes. Dans une
telle situation, sa mémoire le prit dans
le monde du passé qu’il n’aimait pas du tout. Sa mère était morte quand il
avait encore six ans, elle s’appelait Mme Sanaa, c’était l’image d’une mère
idéale ; son visage rayonnait et inspirait la joie de vivre. C’était une
excellente maman qui avait une folle passion pour la lecture. Chaque soir,
avant de dormir, elle racontait à son petit, avec une voix chatoyante, des histoires contenant une grande affection. Mais,
brusquement, sa mort avait changé son caractère. Dès lors, il commençait à vivre dans une solitude sans en
avoir parlé à son père, tellement il détestait la vie misérable qu’il menait.
Yassine n’aimait pas son père, qui,
cependant, faisait n’importe quel métier,
et qui travaillait dur pour lui donner une vie agréable. Ce vieil homme se
nommait M. Fouad ; il avait des yeux marron brillant d’intelligence ;
il souriait tout le temps dans sa moustache grise finement taillée ; sa
mine traduisait de la gentillesse et de la sympathie. C’était un homme qui
appréciait beaucoup le travail et qui trouvait un énorme plaisir à aider autrui.
Quand ce soir M. Fouad rentra chez lui,
il portait des habits de clown. En le voyant, Yassine croyait qu’il allait lui
faire une surprise. Mais non ! Yassine était inquiet, et pour cause :
son père quittait chaque fois la maison, et cela brisait son cœur. Certes, il dut être consolé quand il trouva un bout de papier où était écrit cet
énoncé : « Tu seras un homme bienfaisant, débonnaire et entreprenant,
seulement tu dois avoir confiance en toi-même ». Mais à qui ces mots étaient-ils adressés, à lui ou à quelqu’un d’autre ? Le
moustachu était pour lui une source de désarroi d’où jaillissaient son désespoir
et son pessimisme.
Le jeune homme ne cessa de poser
toujours la même question à son père : « Pourquoi sommes-nous pauvres
et non pas riches ? ». Le papa répondit toujours : « Qui t’a dit que
ne nous sommes pas riches ?... la richesse ne se mesure pas avec la somme d’argent qu’on a, mais plutôt avec le nombre de dons que tu fais aux pauvres. En
d’autres termes, quand tu donnes
largement, tu seras très heureux dans les deux vies».
Malgré ce discours apaisant, Yassine restait
malheureux, il ne voulait pas être pauvre comme son père à l’avenir. Pour ce
but, il doubla d’efforts jusqu’au jour où il reçut une lettre lui
signifiant que sa demande d’inscription avait été acceptée, qu’il pouvait
rejoindre leur université le premier du mois suivant. A ce moment-là, il savait
que ses rêves seraient exaucés. M. Fouad était vraiment fier de son fils.
Le jour du départ, le père lui donna
une somme d’argent, mais Yassine la lui rendit: « Je n’en aurai pas
besoin, je vais recevoir chaque mois une bourse avec laquelle je peux
vivre ».
Ce geste
froissa le père qui n’arrivait pas à retenir ses larmes.
Des années passèrent, le fils ne revint
jamais, il avait eu un poste dans une grande entreprise. Et à chaque année le
père lui téléphona : « Est-ce que tu vas venir cette
année ? », la réponse était bien : « Non, pourquoi je vais
venir ? J’ai un nouveau métier, peut-être l’année prochaine, alors je suis
très occupé. Au revoir ». Il accrocha le téléphone.
Le père fut décédé, Yassine revint à
sa maison natale. Quelques jours de deuil passèrent, peu à peu le calme
revint. Un moment, quand il remettait de
l’ordre dans son ménage, une valise attira
particulièrement son attention ; par curiosité, il l’ouvrit et trouva
dedans plusieurs reçus. Ils portent tous un mot de remerciement à l’adresse de son
défunt : « Merci, pour votre don ». Quelques minutes plus tard,
Yassine reçut un coup de téléphone d’une association humanitaire qui aidait les
enfants handicapés. Sans hésiter, il s’y rendit en tant qu’invité d’honneur.
Une jeune femme était à la porte pour
l’accueillir :
« Soyez
le bienvenu et merci pour votre
présence, Yassine ».
« J’ai
trouvé ces lettres qui disent que j’ai fait des dons pour cette association
humanitaire, sûrement c’est faux »
« Je
vais vous expliquer après, maintenant il y a une personne qui veut vraiment
vous rencontrer, venez avec moi»
Dans la salle d’audience, était un
jeune homme handicapé nommé Younes.
«
Je veux vous remercier d’avoir accepté de nous rendre visite ; en outre,
votre père, que Dieu ait son âme, m’avait beaucoup parlé de vous ; sa
visite ici nous faisait oublier nos souffrances, et nous rappelaient nos rêves
et nos souhaits. Ces dernières années, les enfants d’ici l’avaient perdu à
jamais. C’était la seule personne qui avait su et pu dessiner de la joie sur
leurs visages. Je me souviens d’un petit garçon qui était unique et triste,
et il ne voulait guère aller à l’école. Il était désespéré, mais votre père lui avait
appris à lire et à écrire, et comment avoir confiance en soi-même par le biais
de cette expression : « Tu seras un homme bienfaisant,
débonnaire et entreprenant, seulement tu dois avoir confiance en
toi-même ». Cet enfant avait grandi et avait réalisé son rêve. Ton père ne
voulait pas avoir sa retraite, il avait décidé de continuer de travailler pour
aider les autres, il n’était pas égoïste puisqu’il n’informait personne de sa
maladie »
Yassine avait regretté ses mauvais actes
envers son père qui méritait pourtant un grand respect. Des larmes coulaient sur ses joues. Il sentait de grands remords tarauder et
torturer sa conscience. Il souhaitait que son père soit présent pour lui
demander des excuses. A partir de ce moment-là, le jeune homme décida de
s’occuper des enfants handicapés, des orphelins et des vieillards en construisant
une maison de retraite, tout en terminant ce que son père avait commencé.
Certes, M. Fouad fut décédé, mais sa
sagesse, indélébile, resta gravée dans
la mémoire reconnaissante du temps et de son entourage : « C’est
par le bien-faire que se fait le bien-être ».
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