« J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer… »
Voilà, les mots que j’aimerais prononcer…
Toi qui dors dans mes bras avec ton
p’tit nez retroussé
Ta chaleur fait du bien à mon âme
dévastée…
Mon pauvre tout petit, ta maman t’a
laissé,
Elle ne l’a pas voulu mais on l’a
obligé…
Des brutes épaisses, pour de
l’argent, l’ont blessé
Elle est morte à mes pieds et elle
t’a protégé…
Nous oublions depuis si longtemps notre
humanité :
Notre bienveillance, notre
compassion, notre bonté.
Nous ne pensons qu’à notre porte-monnaie
Et à toute la puissance que cela
peut nous apporter…
La nature, par nous, est
entièrement dénaturée, dévastée,
Les animaux, nos frères, sont
industrialisés…
Nous omettons LEURS SENTIMENTS qui
sont une réalité,
Pour toutes LEURS SOUFFRANCES, nous n’avons aucune moralité…
Nous continuons à les tuer
CONSCIENTS… ET A LES AVALER …
L’agriculture n’a plus aucune
valeur, elle est boursicotée :
Les lobbys mentent et dictent cette
bestialité, cette brutalité…
L’extinction des espèces est
programmée…
C’est une triste fatalité et c’est
la vérité…
J’aimerais tant, mon petit, te
donner une sérénité,
Un espoir que nous allons tout
faire pour changer
Et qu’enfin, nous allons vous
protéger…
Car le paradoxe existe : POUR
S’ELEVER, IL FAUT S’ABAISSER
Et contre LA SOUFFRANCE DE TOUT
ETRE, NE PLUS SE CUIRASSER…
Si enfin, on décidait de ne plus
cautionner
Alors, en nous, on ressentirait un immense bienfait…
La tête de ta mère partira en
abat-jour, ses belles mains en cendrier
Mon cher nouveau-né ; mes
larmes coulent sur ton corps : tu as expiré…
NOUS SOMMES EN TRAIN DE NOUS TUER…
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