samedi 1 mars 2014

Des nouveautés sur la bibliothèque numérique

Muchachas 1
Muchachas, de Katherine Pancol chez Albin Michel

Les filles sont partout dans ce roman.

Elles mènent la danse.
De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami.
Des filles qui inventent, s'enflamment, aiment.
Des filles qui se battent pour la vie.
Et les hommes ?
Ils sont là aussi.
Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent.
Elles font voler les destins en éclats.
Et ça n'en finit pas !

1, rue des petits-pas
1 rue des petits-pas, de Nathalie Hug chez Calmann-Lévy

Lorraine, hiver 1918-1919. Dans un village en ruines à quelques kilomètres du front, une communauté de rescapés s’organise pour que la vie continue.

Louise, seize ans, est recueillie au 1, rue des Petits-Pas par une sage-femme qui va lui transmettre son savoir : accoucher, bien sûr, mais aussi lire et écrire, soigner les maux courants et, enfin, être l’oreille attentive de toutes les confidences. Mais dans ce village ravagé par la guerre et isolé du monde, les légendes nourrissent les peurs, et la haine tient les hommes debout. Ces peurs et cette haine, Louise va devoir les affronter car elle exerce son art dans l’illégalité, élève un enfant qui n’est pas le sien, aime un être qu’elle n’a pas le droit d’aimer, et tente de se reconstruire dans cet univers où horreur et malveillance rivalisent avec solidarité et espoir.
Avec 1, rue des Petits-Pas, Nathalie Hug compose avec talent un magnifique roman d’apprentissage, d’une sincérité et d’un réalisme bouleversants.

L'Ordre et le chaos
L'Ordre et le Chaos, de Maud Tabachnik chez Albin Michel

À quarante ans, après la mort de sa mère, Merryl réalise enfin son rêve : quitter son pays de Galles natal et prendre la route à bord d'un camping-car. Mais ce qu'elle découvre n'est pas la liberté, plutôt l'injustice et la brutalité des hommes. Prise dans l'engrenage de la violence et de ce qu'elle croit être la légitime défense, Merryl devient la criminelle la plus recherchée du royaume. Mais comment l'inspecteur Milland, ex-star de Scotland Yard, pourrait-il imaginer, en remontant une route jonchée de cadavres, que cette folie meurtrière est l'oeuvre d'une femme ?

On retrouve l'univers sombre et la puissance psychologique de l'auteur du Cinquième jour dans un road movie atypique et paranoïaque. Du grand art.

La Bête
La Bête, de Catherine Hermary Vieille chez Albin Michel

Au XVIIIe siècle, dans le petit village de La Besseyre-Sainte-Marie, en Gévaudan, on a moins peur des loups, que l'on sait traquer depuis longtemps, que du Diable. Seul le père Chastel sait le tenir à distance avec ses potions et ses amulettes. On respecte, on craint cet homme qui détient tant de « secrets ». Mais lorsque la région devient la proie d'un animal aussi sanguinaire qu'insaisissable, comme vomi par l'enfer, le sorcier reste impuissant. La perte de ses pouvoirs serait-elle liée au retour de son fils Antoine, cet étrange garçon solitaire et sauvage, échappé des geôles du dey d'Alger ?

À la frontière du mythe et de l'Histoire, Catherine Hermary-Vieille revisite la légende de la Bête du Gévaudan en explorant notre part secrète de violence et de bestialité. Un roman fascinant qui sonde les plus obscures pulsions humaines.

Dark nights
Dark nights, de Denis Jeambar chez Calmann-Lévy

« Quelque chose qui devait s’appeler la jeunesse s’était brisé en lui et il ne parvenait pas à recoller les morceaux de cette porcelaine intime. » Denis Jeambar revient à la fiction avec ce recueil de 29 « nouvelles nocturnes » (nuit réelle ou figurée), dont l’atmosphère tantôt désenchantée, tantôt glaçante, flirtant parfois avec le fantastique, ne cesse de nous surprendre. La quête d’éternité et la certitude qu’elle n’existe pas, la recherche d’absolu, la fuite du temps, la duplicité, la cruauté comme la bonté, la nostalgie du temps des possibles, le délabrement de l’âme ou du corps sont au cœur de ces Dark Nights qui saisissent le lecteur et qui, par un étrange effet miroir, le conduisent à l’introspection. Dark Nights convoque des personnages dont le regard sur le monde change, se déforme, et qui ont une chose en commun : quelque chose en eux, d’une manière ou d’une autre, s’est brisé… Une diva, un boxeur à gueule d’ange, un clown blanc, un homme qui choisit de devenir un tueur au sang froid, un collectionneur malchanceux, un commissaire assassin, un voyeur littéraire, un écrivain anachronique, une belle cubaine, etc. Autant de destins qui se dévoilent en quelques pages, ou plus. Le recueil d’un idéaliste désenchanté, d’un jeune homme devenu mûr, traversé par une fêlure qui affleure à chaque page. Pour autant, ces Darks Nights ne sont pas tristes, juste douces-amères, parfois jusqu’au grincement, au craquement, à la détonation.


Apnée noire
Apnée noire, de Claire Favan chez les Editions Toucan

"« Vêtue d’un pyjama en satin écru, la jeune femme repose dans une baignoire remplie, en position de foetus inversé. Ses mains et ses chevilles sont étroitement liées derrière son dos et elle flotte encore avec un soupçon de grâce. » A Columbia, sur la côte est des Etats-Unis, c’est la scène macabre que découvre le lieutenant Sandino. Officier intègre, c’est aussi un homme brisé depuis la disparition de sa famille. Pour mener cette enquête, il doit collaborer avec Megan Halliwell, l’agent du FBI qui a permis l’année précédente l’arrestation de Vernon Chester, un tueur psychopathe qui vient d’être exécuté. Très vite pourtant, il apparaît que ce dernier meurtre présente des ressemblances troublantes avec les crimes commis par Chester. Comment est-ce possible ? Tandis que Megan n’ose imaginer le pire, une erreur judiciaire, Sandino se concentre sur certaines incohérences. De discordes en silences la relation des deux policiers évolue, alors que chaque jour le tueur semble se rapprocher d’eux, omniprésent et insaisissable…"


Belle arrière-grand-mère
Belles arrière-grand-mère, de Janine Boissard chez Fayard

Il n'y a pas d'âge pour grandir? C'est ce que Babou va découvrir en devenant arrière-grand-mère pour la première fois d'une petite Adella, fille de Justino, 18 ans, et de Haydée, 17, poursuivie par la fureur de son père.

Puis voilà Babou frappée par un deuil douloureux.
Et enfin, elle vole au secours d'un jeune garçon victime de maltraitance psychologique, l'une des plus cruelles. Que d'émotions, de larmes, mais aussi de rires avant que, le calme revenu dans la famille, elle puisse réaliser son rêve : se remettre à la peinture !

Mer agitée à très agitée
Mer agitée à très agitée, de Sophie Bassignac chez JC Lattès

Après des années new-yorkaises aussi branchées que dangereuses, Maryline, ancien mannequin longiligne, et William Halloway, ex-rock star, échouent sur la côte bretonne, à Ker Annette, pour y mener une vie de paisibles hôteliers. Mais un beau matin de juillet, une jeune femme est retrouvée morte dans la crique. Chargé de l’enquête, Simon Schwartz va bouleverser la vie tranquille de Maryline et réveiller les fantômes de sa jeunesse, lui qui était autrefois son grand amour. En cette veille de saison estivale, Maryline devra jouer serré pour protéger son monde, tout en continuant à recevoir les clients de sa maison d’hôtes battue par les vents de la côte sauvage.

Au fil de ce faux roman policier, l’amour et l’humour courent comme un furet entre les membres d’une famille hors norme, emportée avec quelques autres excentriques de passage dans une danse iodée et très rock and roll.

Plein gaz
Plein Gaz, de Joe Hill et de Stephen King chez JC Lattès
Traduit de l’anglais par Antoine Chainas

Sur une route désolée du Nevada, un gang de motards est pris en chasse par un camion fou, apparemment bien décidé à les éliminer un à un. Il n’existe qu’une seule issue pour sauver sa peau : ne jamais ralentir…

Inspiré par le désormais classique Duel, de Richard Matheson, adapté au cinéma par Steven Spielberg dans son premier film, Plein Gaz marque la première collaboration entre Stephen King et Joe Hill.

Les Tribulations d'une jeune divorcée
Les Tribulations d'une jeune divorcée, d'Agnès Abécassis chez Le Livre de Poche

Empotée, complexée, un seul homme au compteur et incapable de tuer un cafard sans vomir son petit déjeuner : depuis son divorce, le quotidien de Déborah n’est pas facile-facile. Car en retrouvant sa liberté, cette femme au foyer soumise et assistée a découvert une vie de chef de famille, de femme active et d’objet sexuel qu’elle avait ignorée jusqu’ici. Dès lors, les péripéties vont s’enchaîner. Déborah devra apprendre à se déshabiller devant un autre homme que son mari, résister à un patron harceleur, tout en s’occupant de ses deux enfants sans faillir. Mais comment reconstruire une vie de famille quand les hommes que l’on rencontre sont plus pitoyables les uns que les autres ? Entre crises de rire avec les copines et crises de boulimie larmoyantes, Déborah va devoir faire l’apprentissage de sa nouvelle indépendance.


Le retour
Le Retour, de Dulce Maria Cardoso chez Stock

Adolescent, Rui vit en Angola avec ses parents et sa soeur. En 1975, la guerre civile fait rage et, comme tous les Blancs, ils doivent partir pour la métropole. Mais c’est à trois qu’ils feront le voyage de retour : soupçonné par l’armée de libération d’être le « boucher de Grafanil », le père de Rui est arrêté devant ses yeux et emprisonné.

À Lisbonne, la famille incomplète est accueillie dans un hôtel 5 étoiles, rempli de rapatriés comme eux. Rui va y découvrir l’automne, les fi lles, la honte et la peur de devenir le seul homme de la famille. Son père reviendra-t-il un jour ?
Dulce Maria Cardoso livre un roman sensible sur la perte – perte du pays aimé, perte de l’innocence – porté par le regard juste et touchant d’un adolescent. Elle rend hommage à tous les exilés qui ont un jour dû laisser une terre derrière eux.

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