vendredi 28 février 2014

Tout l'amour de nos pères, de Christian Signol


Depuis le début du XIXe siècle, les Marsac se partagent entre l'exercice de la médecine et l'exploitation de leurs terres du Grand Castel au bord de la Dordogne. Pierre, le fondateur de la dynastie, enfant trouvé entré dans les armées de la République, puis de l'Empire, a transmis ses passions à ses héritiers. Chacun prendra la plume pour raconter son histoire, témoigner à son tour de son combat pour préserver le domaine et venir en aide à une population accablée par la famine et les maladies, les guerres, l'ignorance et les superstitions.

À travers les récits successifs de Pierre, Albine, Aurélien et Ludivine Marsac, Christian Signol trace un portrait émouvant de ces hommes et femmes vivant à l'écart des grandes villes, pris dans les tourmentes et les métamorphoses de l'Histoire. Tout à la fois fresque historique et grande saga, ce beau roman nous parle aussi des saisons, des liens étroits tissés entre les générations, et d'une famille habitée par une véritable force tellurique qui la lie inexorablement à ce Grand Castel, havre de paix et paradis perdu.

Cet auteur ne me déçoit jamais. Ses livres sont toujours aussi passionnants.
C’est l’histoire d’une famille, de vignerons, de médecins, et de militaire, à travers plusieurs générations de 1789 à nos jours.
Sous forme de roman Christian Signol nous retrace une partie de l’histoire de notre pays.
A lire absolument
Vous pouvez le télécharger sur la bibliothèque numérique :
http://www.numilog.com/bibliotheque/bm-breuillet/fiche_livre.asp?idprod=371284

Livre recommandé par Katia

Titre : Tout l'amour de nos pères
Auteur : Christian Signol
Editeur : Albin Michel

mardi 25 février 2014

Xénia, de Gérard Mordillat

Xenia

Xenia a vingt-trois ans, mère célibataire, elle galère comme toutes celles qui sont comme elle.

Blandine, sa voisine, la trentaine épanouie, mère d’un grand ado métis, est sa meilleure amie, son unique alliée face aux jours diffi ciles, aux nuits d’orage.
Quand Xenia se retrouve sans travail, Blandine réussit à la faire embaucher au supermarché, à ses côtés. Dès lors, l’horizon de Xenia s’éclaircit. Elle trouve l’amour auprès de Gauvain et s’éloigne alors petit à petit de Blandine.
Mais un jour tout bascule pour Blandine, menacée de licenciement. C’est alors au tour de Xenia de lui venir en aide.
Les deux jeunes femmes vont faire front ensemble malgré les incompréhensions et les malentendus qui s’étaient installés entre elles...
Xenia, c’est une histoire d’amitié, de rébellion, de solidarité.
Xenia, c’est l’histoire de deux femmes, Thelma et Louise en lutte contre la violence de la société, deux héroïnes portées par les élans du coeur.

Une très belle histoire d’amitié et de solidarité dans le monde difficile d’une cité….

L’héroine se bat pour son travail, élever son enfant dans l’environnement d’une cité. Le langage est parfois « cru » mais le personnage est attachant que l’on parcourt les chapitres avec avidité.

Livre recommandé par Katia

Titre : Xénia
Auteur : Gérard Mordillat
Editeur : Calmann-Lévy

samedi 22 février 2014

Les ateliers d'écriture avec Alexandre Gouzou

Alexandre Gouzou a proposé de nombreux jeux d'écriture aux participants pendant les trois ateliers. Et en voici quelques exemples :

Commencer des phrases avec "je me souviens" :

Je me souviens d’avoir été réveillée par le rire des enfants.
Je me souviens de la tempête brisant la vitre du salon.
Je me souviens d’avoir eu pendant mon enfance la peur du vide.
Je me souviens de la pendule qui marquait toujours 30 minutes d’avance.
Je me souviens de la radio que j’écoutais chaque matin.
Je me souviens d’avoir eu des souvenirs.
Je me souviens de toi sans moi.
Waïba

Je me souviens du papier peint à grosses fleurs jaunes jaunie par endroit.
Je me souviens du parasol abandonné sur une terrasse en plein hiver.
Je me souviens du lavabo remplit de cheveux bruns, blonds après le passage de toutes ces têtes décoiffées.
Je me souviens de l'orage arrivant par surprise.
Je me souviens des vagues gigantesques prises d'assaut par trois courageux baigneurs.
Je me souviens de mes pieds enfoncés dans le sable mouillé.
Je me souviens du portail toujours ouvert.
Je me souviens des volets qui claquent au beau milieu de la nuit.
Je me souviens de cette maison en bord de mer.
Elsa

Je me souviens de l'odeur du café qui passe, tandis que je suis au chaud dans la chambre.
Je me souviens de la musique des cocotiers, bercés par le vent.
Je me souviens de la splendeur lumineuse, pailletée, éblouissante de la mer, de l'eau et des méandres que fait l'eau qui se retire comme autant de rivières, de fleuves, de lacs, de barrages, revenant vers sa mer-mère.
Je me souviens que le vélo grinçait.
Je me souviens de la pluie sur les carreaux.
Je me souviens que la nuit était claire.
Je me souviens de l'odeur du chien fraîchement lavé.
Je me souviens qu'on riait, riait, riait, à n'en plus pouvoir s'arrêter.
Je me souviens que le train n'est plus passé par là.
Je me souviens de la sirène du bateau arrivant au Havre, la fin de l'enfance, et l'arrivée dans l'inconnu.
Je me souviens de l'odeur du crayon, et des cahiers.
Karine

Le même exercice avec "je regrette" en début de phrase :

Je regrette mes yeux d’enfant.
Je regrette mon indécision.
Je regrette d’avoir vendu mon Pétrof, ce piano acajou que j’aimais tant.
Je regrette d’avoir mangé la part de gâteau de ma sœur.
Je regrette d’avancer comme une tortue.
Je regrette le temps perdu.
Waïba

Je regrette les batailles de coussins avec mon frère, où nous finissions épuisés, et heureux.
Je regrette de ne pas pouvoir venir, mais ...
Je regrette qu'il pleuve tant, nous pouvons pas aller pique-niquer.
Je regrette les longues journées sur le bateau, les nuits, la mer, les dauphins nous accompagnant, les traversées.
Je regrette que vous ne puissiez venir à la maison.
Je regrette de ne pas avoir appris le piano.
Je regrette que tu sois triste.
Je regrette de vous déranger, vous dormiez encore ?
Je regrette ce ramdam pour une chose de si peu d'importance.
Karine

Faire une liste des  choses qui font naître un sentiment de tristesse et de solitude :

Se rendre à un enterrement
L’incompréhension d’autrui
La maladie qui anéantit
La pauvreté qui prive
L’indifférence qui isole
Ne pas être écoutée
Ne pas être entendue
Se morfondre dans une salle d’attente à broyer du noir
Etre emprisonné sans pouvoir s’échapper
Waïba

Assister encore et encore, impuissante, à une altercation, déballage écrasant, destructeur, d'un père envers son fils.
Assister à la souffrance physique, sans pouvoir adoucir la douleur.
Un enfant arraché à son père, à sa mère.
Se retrouver sur un quai de gare, étrangère, sans savoir où aller, sans savoir pourquoi, je suis là, comment je suis arrivée là, et à qui vais-je demander mon chemin ; d'ailleurs quel est mon chemin ?
Karine

La description d'un objet du quotidien (à la manière de Francis Ponge) :

La poubelle
La poubelle, drôle de mot, quand on décompose les syllabes. La première est un pou, la deuxième est belle. Quoi de plus utile que de tout jeter à la poubelle pour tout reconstruire. De toutes les formes plus ou moins esthétiques, elle peut être utile en préservant l’environnement par le tri des déchets ou criminelleEn effet, on y met tant de choses : ses détritus, des corps démantelés, ses secrets déchirés en morceaux…
Waïba

Le téléphone
Aaah ... Le téléphone, un objet qui, au XXIème siècle, tout le monde se voit obligé d'en avoir un. Allant du petit téléphone à clapet au téléphone tactile hyper sophistiqué; mais les gens perdent de vue le vrai rôle d'un téléphone : téléphoner, puis, à la rigueur, envoyer des messages car à quoi bon dépenser une fortune pour avoir des jeux, la télé, des livres, des films sur son téléphone puisque l'on peut avoir tout ça chez soi ? Prenons un exemple : la télévision. Personnellement je préfère regarder la télé en famille dans le canapé, à la maison, que tout seul, sur un banc, avec mon téléphone. Pensez ce que vous voulez, mais, admettons que le téléphone est quand même une formidable invention.
Lucas


La cigarette
La cigarette, un tube pas très grand, remplit de tabac. Elle n'a l'air de rien ... C'est un moyen de mieux tromper son adversaire, qui ne peut s'empêcher de la saisir et de l'alimenter à l'aide d'une allumette.
Le Jeu commence.
La cigarette n'a que faire des classes sociales, elle se trouve aussi bien dans la bouche d'un sans-abri que dans celle d'un riche patron. Mais elle exerce le même pouvoir sur chacun d'eux, elle hypnotise son utilisateur. Le feu la consume pour l'aider à détruire son utilisateur.
Même si elle finit réduite à un mégot, jeté sur un trottoir, à la fin du jeu, c'est toujours elle qui gagne la partie.
Elsa
Le balai
Au bout d'un bâton, rond en général, un bouquet de genêts secs, ou alors une rangée de poils drus ou soyeux, courts ou longs, noirs, blonds ou de toutes les couleurs. Dans son placard, la pelle, la brosse, la serpillière, le seau, lui tiennent compagnie, en attendant d'en sortir, de prendre l'air.  Samedi, c'est le grand jour ! La danse commence; il fait valser la poussière et les miettes, les rassemble en tas, la renvoie plus loin, fait fuir le chat, attrape les moutons, pour finir épuisé contre un meuble. Son camarade brosse prend le relais, énergiquement avec sa copine la serpillière. Lui glisse sur le sol, en tango sensuel, virevolte puis rejoint son collègue. Retour au placard, repos bien mérité, tête haute.
Karine

Ecrire une nouvelle avec une phrase de début imposée "Gabriel, avait attendu ce moment avec impatience toute la semaine." :

Gabriel avait attendu ce moment avec impatience, toute la semaine. L'attente avait été insoutenable. Depuis que ses parents lui avaient annoncés la nouvelle, il n'avait pas arrêté de penser à cet instant. Ce week-end tant attendu. Toute la semaine il avait demandé à ses parents  : "C'est vrai ? On y va vraiment ? Son père souriait face à l'impatience et la joie de l'enfant pendant que sa mère lui répondait : "Oui Gabriel, c'est vrai"  Il en avait parlé à tout ses amis à l'école : "devinez où je vais ce week-end ?" Même sa maîtresse y avait eu droit. Tous les soirs, avant de s'endormir, Gabriel y pensait, souriait, et se mettait à rêver. Rêver. Il y avait de quoi. Car après tout, c'est le rêve de tous les enfants. Et oui ! Ce week-end, ses parents emmènent Gabriel à Disneyland !
Chloé

Gabriel avait attendu ce moment avec impatience, toute la semaine. 
Pourtant, il s'était levé le lundi matin comme à son habitude, la maison silencieuse, la pâle lumière du jour naissant se montrait aux fenêtres. Il a fait sa toilette, est descendu, a pris son petit déjeuner. Le lait a débordé. Il faudra nettoyer la plaque, tant pis. "Tu pourrais faire chauffer au micro-onde, ce serait si simple", entend-il une petite voix lui dire. Cette voix, il l'a si souvent entendue. Elle est en mémoire, en écho dans ses pensées.
Macha, la chienne, guette à la porte, voudrait entrer, lui faire la fête, qu'attend-il ? Mais Gabriel est pensif, absent, en buvant son thé bienfaisant du matin, chaleur qui descend dans sa gorge, le réveille enfin. Macha, oh, il l'oubliait. Cette chienne est sa joie du matin pourtant. Et ensuite, il part travailler, laissant une radio allumée pour égayer le silence de la maison, gardée par l'animal.
Voilà, tous les jours se ressemblent, tous les matins sont les mêmes. Les journées se suivent et se remplissent de leurs rencontres, joies, fatigues, labeur ou paresse, etc.
Cinq jours ainsi passèrent. Une voiture s'arrêta dans la rue, klaxonna gaiement. Une volée de quatre étourneaux en sortirent. La maison bruissa de tout côté. 
Karine

Gabriel avait attendu ce moment avec impatience, toute la semaine. Passant chaque jour devant la pâtisserie  qu’il affectionnait en promenant son chien, occupation qui meublait ses jours depuis qu’il avait pris sa retraite. Se léchant les babines à l’idée même qu’il pourrait, comme chaque dimanche, savourer un délicieux fondant au chocolat ou bien encore une religieuse au café. Et ce dimanche arriva. Bouche bée, il scruta l’écriteau accroché à la devanture de la pâtisserie. Ouverture de la nouvelle boulangerie… Il sut par la suite que le pâtissier avait mis la clé sous la porte car son seul chiffre d’affaires se limitait aux week-ends. Il ne vendait pas assez pour vivre de son savoir-faire. Gabriel regretta, à ce moment–là d’avoir attendu, toute une semaine,une miche de pain. La semaine suivante, il évita de passer devant la boulangerie. Quelques mois après, il s’inscrivit à des cours de pâtisserie. Plus de frustration ni d’impatience. Il pouvait enfin manger à sa guise : forêt noire, fraisier, éclairs au chocolat… il en avait enfin plein les babines !
Waïba

Faire une nouvelle avec une phrase de fin imposée : "Une fois encore, elle a raison." : 

Comme tous les matins, je me lève très tôt. Ma femme et mes enfants sont encore couché. Je me lave, je vais prendre mon petit déjeuner, je laisse un petit mot sur la table à l'attention de ma famille, et je m'en vais. La maisonnée est toujours en train de dormir. Je vais à mon travail. Il n'a rien de très intéressant, mais il paye très bien. C'est l'essentiel.
Comme tous les soirs, je rentre très tard. Ma femme et mes enfants à moitié endormi sont en train de finir de manger. Lorsque je rentre, le visage jusque là souriant de ma femme se referme quand elle me voit. Ça m'adresser un seul mot elle finit de préparer les petits. Ils viennent me faire un bisou puis ils vont se coucher. Une fois fait, je vois ma femme venir à ma rencontre. Vu son visage tendu, ça va encore crier.
- Tu pars on est encore en train de dormir, tu reviens tes enfants vont se coucher. Ils ne te voient que quelques minutes par jour. Ils me demandent tous les jours où tu es, si c'est parce que tu ne les aimes pas que tu ne passes pas du temps avec eux. Tu veux que je réponde quoi ? Même le week-end tu n'es pas là !
Je m'attendais à ce qu'elle crie, mais visiblement elle est bien trop fatiguée et triste pour s'énerver. 
- Je sais, lui répondis-je, mon travail me prend trop de temps en semaine. Je vais essayer de libérer au moins mes week-end pour vous.
- Tu nous le promets tout le temps, et tu ne le fais jamais. 
Je ne peux rien répondre car une fois encore, elle a raison.
Chloé 

Faire une nouvelle comprenant des dialogues à partir d'une situation (tirée des Nouvelles de Salinger) : Un homme et une femme sont au lit, c'est la nuit, le téléphone sonne, l'homme prend le téléphone. C'est le mari de la femme qui est dans le lit à l'autre bout du fil.

 Un homme et une femme sont au lit, c’est la nuit. Le téléphone sonne. L’homme se saisit du    téléphone et à l’autre bout du fil le mari de sa maîtresse.
Quand le téléphone sonna, Fred, machinalement, décrocha, se croyant chez lui. 
-
- Allô ?
Silence. La personne au bout du fil raccrocha. Fred se sentait épuisé encore un mauvais numéro.
Le téléphone sonna à nouveau. Fred saisit encore une fois le téléphone.
Silence au bout du fil…..
Fred regarda par la fenêtre la lueur de la lune dessinant des formes inquiétantes dans la chambre devenue silencieuse. Fred se rendormit.
Puis, la sonnerie du téléphone se fit entendre une troisième fois. Fred répondit agacé d’une voix endormi : Allô, qui êtes-vous ?
Une forme ténébreuse se détacha de la fenêtre avec un téléphone à la main, Fred eut juste le temps d’entendre « Ton Assassin » puis le déclic de l’arme qui retentit dans la chambre obscure…
Waïba

La Lumière du salon qui était restée allumée , passait par la porte entrouverte de la chambre. Sabine s'était endormi enlacée dans ses bras, ses cheveux épais, sur son visage paisible, serein. Le téléphone qu'il a laissé à côté, sonne, et sonne à nouveau avec persistance. Il se dégage en douceur; ce doit être important, il répond. 
- Allô !
- Pierre, c'est Charles ! (C'est Charles, son ami, il est inquiet, anxieux) Désolé de te réveiller, il est tard mais il n'y a que toi que je pouvais déranger à cette heure. Je suis inquiet, Sabine est partie ce matin et n'est pas rentrée ce soir. Je n'arrive pas à la joindre. Que lui est-il arrivée ? Je suis tellement inquiet.
- Charles, calme toi, raconte-moi. Elle ne t'a rien dit ? ... Peut-être qu'elle est au théâtre, qu'elle n'a plus de batterie. 
- Tout de même, il y a bien quelqu'un qui a un téléphone avec elle, et pourrait m'appeler. Elle peut-être eu un accident, que sais-je. A peine quelques heures de retard ... elle me manque.
- Elle a dû te laisser un mot sur la table qui a dû s'envoler. Ce n'est pas son genre de s'absenter sans prévenir.
- Mais si, justement, je trouve qu'elle a de plus en plus de réunions, ou dîner avec des copines.
La conversation continua ainsi, l'un lâche et faisant l'ami sincère cherchant à apaiser son ami, l'autre peu à peu moins inquiet.
Demain Sabine retrouvera son mari et tout s'arrangera.
Karine








vendredi 21 février 2014

Le 15e salon du livre de jeunesse : Quand je serai grand... ce sera comment ?


Du 3 au 9 mars 2014
Espace Olympe de Gouge - 16 rue René Dècle - 91180 Saint-Germain-lès-Arpajon

Voici ce que vous proposent les organisateurs du salon :
Nous allons tenter de regarder le présent pour imaginer, dessiner, écrire, fabriquer notre futur :
- Observer notre maison, notre rue, notre quartier, notre ville... notre planète ... pour se projeter dans un demain à ré enchanter.
- Décliner la maison, les habitudes, la vie quotidienne, les objets techniques, les moyens de locomotion de demain.
- Pour les "plus grands", faire apparaître les problématiques environnementales fortes liées, les enjeux, la nécessité de reconsidérer le collectif, notre empreinte à divers niveaux. Les modes de production, l'écologie humaine globale.- Villes - campagnes... Un "retour à la terre"?- C'est aussi le genre de la science-fiction qui sera proposé pour les adolescents.

Bref, c'est de l'imaginaire au pouvoir et des prises de conscience profondes sur tous ces sujets dont il s'agit. 



Comme chaque année de nombreux éditeurs et auteurs seront présents. Vous trouverez le programme complet du salon ici

et le site d'information  ici

Une Rencontre est également organisée avec Luc SCHUITEN 

le Samedi 8 Mars

10h à 12h 

Espace BLC Place André Simon à Bruyères le Châtel







Et si vous ne pouvez pas vous y rendre, Ramona Badescu sera à Breuillet le mercredi 5 mars à 14h30 :

Pomelo et les formes, de Ramona Badescu et Benjamin Chaud (Albin Michel)


Pour en savoir plus sur  Ramona Badescu


Venez nombreux à sa rencontre !

mardi 18 février 2014

Ernest et Célestine





Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l’ordre établi.


Le film est nominé pour les Oscars 2014 dans la catégorie Meilleur film d'animation.


Titre : Ernest et Célestine
De : Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier
Avec les voix de : Lambert Wilson, Pauline Brunner, Anne-Marie Loop, etc
2012 


Ce film a été créé d'après la série d'albums "Ernest et Célestine" de Gabrielle Vincent :

Noël chez Ernest et Célestine, de Gabrielle Vincent (Casterman)


Dans ces albums, les dessins doux et fins mettent en valeur un texte ciselé et toujours optimiste. Un classique de la littérature enfantine.

Les jeunes admirateurs d'Ernest et Célestine peuvent aussi les retrouver dans un roman de Daniel Pennac :

Le roman d'Ernest et Célestine, Daniel Pennac (Casterman)





samedi 15 février 2014

La Promesse du bonheur, de Justin Cartwright



Les mots de l'éditeur :
Charles Judd arpente la plage de son village de Cornouailles en méditant sur le tour pris par son existence. Daphné, son épouse, se débat avec la dernière recette de poisson à la mode, tentative désespérée pour contrôler au moins un pan de sa vie. Deux de leurs enfants s’en sont sortis – plus ou moins. Mais tous les quatre se remettent difficilement du choc causé par la détention, dans l’État de New York, de Juliet, la fille prodigue, reconnue complice du vol d’une oeuvre d’art. Pour Charles, depuis, c’est comme s’il avait perdu toute sa famille. Mais avec la libération de Juliet, les Judd sont sur le point d’être réunis, et les blessures se rouvrent.


Notre avis :
Une saga familiale bien écrite et facile à lire.

Roman recommandé par Jackye
Titre : La Promesse du bonheur
Auteur : Justin Cartwright
Traducteur : France Camus-Pichon
Editions Jacqueline Chambon

jeudi 13 février 2014

La société... en lecture numérique




Porter leur voix

Porter leur voix, de Laure Heinich (Fayard)

 Il y a ce prévenu qui se demande s'il doit mettre une cravate tandis que que la procureure propose d'ôter ses talons. il y a cet homme transformé en Cendrillon par la mégère dont il est éperdument amoureux, et qui finit par la poignarder. Il y a cette feme qui ne sait pas si elle est encore la mère d'un mort. Qu'ils soient victimes, coupables ou innocents, l'avocat doit les faire entendre et convaincre des juges. mais pas seulement. Les défendre, c'est aussi lutter contre l'appareil judiciaire, ses incohérences et ses jugements expéditifs. C'est porter leur voix qui n'est plus écoutée.

Et pour cela, sans doute faut-il commence par raconter leur histoire.


50 idées reçues sur l'état du monde, de Pascal Boniface (Armand Colin)

« Le 11 septembre a changé le monde », « l’ONU ne sert à rien », « les révolutions arabes ont entraîné un effet domino ». Même pour parler d’un monde que l’on sait complexe, on ne compte plus les idées reçues ! Elles traînent sur Internet, dans les médias. Qu’elles soient vraies ou fausses, on ne peut s’en défaire.
En expert reconnu des relations internationales, Pascal Boniface s’est amusé à répertorier ce prêt-àpenser- le-monde, ces certitudes, souvent hexagonales, qui nous abusent. Il les confronte à la réalité pour mieux les faire voler en éclats.
De ce regard juste et informé émerge un autre monde – notre monde – qu’il nous reste encore à découvrir.

« Un œil vif et pertinent. » France Inter
« Un livre qui invite chacun à exercer son sens critique. » Le Parisien




http://www.numilog.com/bibliotheque/BM-breuillet/fiche_livre.asp?idprod=386336
Devenir adulte, chances et difficultés, sous la direction de Marie Rose Moro (Armand Colin)


L’ouvrage explore le passage entre l’enfance et l’âge, passage qui est le propre de tous les adolescents mais qui, pour certains, s’avère plus complexe et les inquiète. Quitter la toute-puissance de l’état de l’enfance mobilise les capacités de l’individu à aller de l’avant, vers cet étrange statut inconnu qu’est celui de l’être adulte.
Comment devient-on adulte ? Comment les adolescents les plus vulnérables négocient-ils cette transition ? Comment peut-on les aider ? Comment peuvent-ils devenir des adultes créatifs, combatifs et résistants ?

Sous l’égide de la Maison de Solenn, des spécialistes reconnus de l’adolescence, psychanalystes, pédopsychiatres, psychologues, anthropologues, partagent leurs savoirs cliniques et leurs expériences dans un livre annuel. Dans ce volume, les auteurs explorent tous les aspects du passage adolescent, communs et nécessaires mais aussi psychopathologiques, afin de comprendre ce qui peut faire peur à ces adolescents qui s’arrêtent trop souvent sur le seuil de la porte du monde adulte.

Mieux aider et accompagner ceux qui restent en marge et attendent qu’on les aide à franchir l’obstacle, à trouver à l’intérieur d’eux l’envie de sauter le pas, tel est le pari de cet ouvrage.


Les textes ci-dessus ont été écrits par les éditeurs des romans.

mardi 11 février 2014

Sukkwan Island, de David Vann


Les mots de l'éditeur :
Une île sauvage du Sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.



Notre avis :
Un roman sombre et fort, avec en toile de fond les relations père/fils.

Roman recommandé par Odile

Titre : Sukkwan Island
Auteur : David Vann
Traduit par : Laura Derajinski
Editeur : Gallmeister

samedi 8 février 2014

Petits contes sortis du sac avec Béatrice Maillet

Samedi dernier, les bébés et leur famille étaient invités à partager quelques minutes de chansons, comptines et jeux de doigts avec Béatrice Maillet.

Un grand sac les attendaient, remplis de surprises. En sont sortis un glaçon, l'histoire des Matriochka Héléna et Natalia, le jeu de la pie et beaucoup d'autres enrobés de poésies, d'intonations polonaises et de notes de musique.

Un beau moment de joie et de partage autour des histoires.


Spectacle "Petits contes sortis du sac", de et avec Béatrice Maillet. Diffusion Enfance et Musique


Prochain spectacle pour les bébés : La Coulée douce, avec Jean Louis Esclapès (diffusion Enfance et Musique), le samedi 12 avril 2014 à 10h30

3€/ enfant - gratuit pour les adultes
Réservations au Moulin des Muses



vendredi 7 février 2014

Jeux Olympiques


Un siècle d'olympisme en hiver - De Chamonix à Sotchi

Un siècle d'olympisme en hiver - De Chamonix à Sotchi, d'Eric Monnin (Editions DésIris)

Description :
Chaque chapitre de cet ouvrage nous fait revivre une page de l’histoire des sports d’hiver, de l’Antiquité à nos jours, et des Jeux olympiques d’hiver.

En rappelant le contexte historique, en mettant l’accent sur les victoires ou les records légendaires, mais aussi en précisant les enjeux des compétitions, le bonheur ou le désarroi des athlètes, Éric Monnin décrit chaque olympiade dans toute sa richesse humaine et sportive.
Abondamment illustré de documents d’archives du Comité international olympique, riche d’informations sur les participants et les résultats de toutes les olympiades, De Chamonix à Sotchi.

Vous retrouverez ce livre dans la médiathèque numérique : Un siècle d'olympisme en hiver, de Eric Monnin


Et aussi :
La grande aventure du sport, de Samir Senoussi (Bayard)
La naissance des jeux Olympiques et le sport dans l'antiquité, de Violaine Vanoyeke (Belles lettres)


Découvrez aussi la revue Sport et Vie (Faton)

mardi 4 février 2014

Le Cercle, de Bernard Minier




Juin 2010. Le commandant Martin Servaz reçoit un énigmatique e-mail. Julian Hirtmann, le mystérieux pensionnaire de l'Institut psychiatrique Wargnier, dont personne ne sait, depuis son évasion il y a dix-huit mois, s'il est vivant ou mort, serait-il de retour ?

Pendant ce temps, à une dizaine de kilomètres, un professeur de civilisation antique est assassiné, un artiste suédois brûlé vif, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux. Que se passe-t-il autour de Marsac et de ce cercle d'étudiants qui réunit l'élite de la région et dont Servaz a fait partie ?
Aidé par Espérandieu et Irène Ziegler, Servaz va découvrir l'existence d'un jeu sinistre et rouvrir de terribles blessures.
Confronté à un univers terrifiant de trahison, de bestialité, de perversité et d'intelligence, il n'en sortira pas indemne. Il devra également protéger ceux qu'il aime de la menace Hirtmann, à commencer par Margot, sa fille, étudiante à Marsac.
Mais l'ennemi n'est jamais là où on l'attend...

Une histoire passionnante et originale avec beaucoup de suspence.

Roman recommandé par Odile

Titre : Le Cercle
Auteur : Bernard Minier
Editeur : XO Editions

dimanche 2 février 2014

Dub box 13 : Sugar Minott

Dubbox continue : retrouvez l'émission sur http://www.mixcloud.com/dubboxer/

avec dans Dubbox 12 : les dernières sorties reggae en vinyle

et dans Dubbox 13 : Sugar Minott, Black roots & Yooth promotion