mercredi 22 mars 2017

Une carte de voeux particulière

« Elle ne pouvait décemment pas envoyer ça. Quiconque lirait cette lettre penserait qu'elle avait perdu la tête. Que ses enfants étaient fous. Que Nick et elle étaient sur le point de divorcer. Que toutes les nouvelles qu'elle avait données de la famille Gillespie depuis trente-trois ans n'étaient que mensonges. Et ce n'était pas le cas, n'est-ce pas ? »

Au moment de rédiger ses cartes de voeux, Angela se demande si elle n'a pas savamment entretenu l'illusion du bonheur familial pendant toutes ces années. Et quand la réponse s'impose à elle, elle décide de faire voler en éclats le faux-semblants et de révéler les aspects de la vie familiale dont on ne se vante pas... Son mari vit terriblement mal son départ à la retraite, ses jumelles trentenaires connaissent de graves revers dans leur vie professionnelle, son autre fille est endettée jusqu'au cou, et son petit dernier de dix ans passe son temps à parler avec un ami imaginaire. Si la famille reste soudée, c'est grâce à Angela. Mais qu'adviendrait-il si elle venait à disparaître ?
Babelio




Une carte de vœux qui va bouleverser radicalement le vie d'une famille australienne. Çà paraît une histoire sans grand intérêt mais détrompez vous car on vit cette aventure comme si nous faisions partie de la famille Gillespie. Les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres. 
A la lecture de ce roman, qui se déroule comme un film, on passe de très bons moments de rigolade, d'émotion et de tendresse...
Virginie

Un premier mais un grand roman

Résumé :
Un voyage époustouflant dans trois siècles d’histoire
du peuple africain.

Maama, esclave Ashanti, s’enfuit de la maison de ses maîtres Fantis durant un incendie, laissant derrière elle son bébé, Effia. Plus tard, elle épouse un Ashanti, et donne naissance à une autre fille, Esi. Ainsi commence l’histoire de ces deux demi-sœurs, Effia et Esi, nées dans deux villages du Ghana à l’époque du commerce triangulaire au XVIIIe siècle. Effia épouse un Anglais et mène une existence confortable dans le fort de Cape Coast, sans savoir que Esi, qu’elle n’a jamais connue, est emprisonnée dans les cachots du fort, vendue avec des centaines d’autres victimes d’un commerce d’esclaves florissant avant d’être expédiée en Amérique où ses enfants et petits-enfants seront eux aussi esclaves. Grâce à un collier transmis de génération en génération, l’histoire se tisse d’un chapitre à l’autre : un fil suit les descendants d’Effia au Ghana à travers les siècles, l’autre suit Esi et ses enfants en Amérique.

En Afrique comme en Amérique, No Home saisit et traduit, avec une étonnante immédiateté, combien la mémoire de la captivité est restée inscrite dans l’âme d’une nation. Navigant avec talent entre histoire et fiction, nuit et lumière, avec une plume qui varie d’un continent à l’autre, d’une société à une autre, d’une génération à la suivante, Yaa Gyasi écrit le destin de l’individu pris dans les mouvements destructeurs du temps, offrant une galerie de personnages aux fortes personnalités dont les vies ont été façonnées par la loi du destin. Babelio
Une fresque historique magnifique dans sa simplicité et sa complexité...Le lecteur se laisse entraîner sur deux siècles d'histoire à travers le destin de deux lignées au lien matriarcal puissant. Un lien qui défi le temps et les épreuves Un roman très bien écrit et structuré : deux histoires aux racines communes qui se croiseront un jour ?  A lire absolument                                                                                                                                                                                                                                                                                          Virginie