vendredi 5 septembre 2014

La rentrée littéraire sur vos tablettes

Le Fils
Le Fils, de Philipp Meyer, chez Albin Michel

Résumé de l'éditeur :
Vaste fresque de l'Amérique de 1850 à nos jours, Le Fils de Philipp Meyer, finaliste du prestigieux prix Pulitzer 2014, est porté par trois personnages, trois générations d'une famille texane, les McCullough, dont les voix successives tissent la trame de ce roman exceptionnel.
Eli, enlevé par les Comanches à l'âge de onze ans, va passer parmi eux trois années qui marqueront sa vie. Revenu parmi les Blancs, il prend part à la conquête de l'Ouest avant de s'engager dans la guerre de Sécession et de bâtir un empire, devenant, sous le nom de « Colonel », un personnage de légende.
À la fois écrasé par son père et révolté par l'ambition dévastatrice de ce tyran autoritaire et cynique, son fils Peter profitera de la révolution mexicaine pour faire un choix qui bouleversera son destin et celui des siens.
Ambitieuse et sans scrupules, Jeanne-Anne, petite-fille de Peter, se retrouvera à la tête d'une des plus grosses fortunes du pays, prête à parachever l'oeuvre de son arrière-grand-père.
Il est difficile de résumer un tel livre. Porté par un souffle hors du commun, Le Fils est à la fois une réflexion sur la condition humaine et le sens de l'Histoire, et une exploration fascinante de la part d'ombre du rêve américain.

Pétronille
Pétronille, d'Amélie Nothomb, chez Albin Michel

Résumé de l'éditeur :
« Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans. »

Week-end en enfer
Week-end en enfer, de James Patterson et David Ellis, chez L'Archipel


Résumé de l'éditeur :
Quelques minutes après être descendues de leur jet en provenance de Berne, Abbie Elliot et ses trois meilleures amies – Winnie, Serena et Bryah – prennent possession de la suite présidentielle d’un luxueux palace de Monte-Carlo.
Le temps d’un week-end, les quatre jeunes Américaines ont abandonné mari et enfants pour s’offrir du bon temps. Au programme : casino, restaurants, boîtes de nuit et champagne à gogo…
Après une soirée bien arrosée, les quatre jeunes femmes décident de suivre leurs compagnons d’un soir sur un yacht.
Quand elles se réveillent, le lendemain matin, elles sont arrêtées sans ménagement par un groupe d’intervention de la gendarmerie et emmenées de force dans un lieu tenu secret.
Là, on les accuse du meurtre de deux de leurs compagnons de la veille… Début d’un très long cauchemar. D’autant que l’une des deux victimes est un personnage politique de tout premier plan…

Le roi disait que j'étais diable
Le Roi disait que j'étais diable, de Clara Dupont-Monod, chez Grasset

Résumé de l'éditeur :
Depuis le XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine a sa légende. On l’a décrite libre, sorcière, conquérante : « le roi disait que j’étais diable », selon la formule de l’évêque de Tournai…
Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, aux côtés de Louis VII.
Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d’une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d’un amour impossible.
Des noces royales à la seconde croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen Age lumineux, qui prépare sa mue.

On ne voyait que le bonheur
On ne voyait que le bonheur, de Grégoire Delacourt, chez JC Lattès

Résumé de l'éditeur :
« Une vie, et j’étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros.
Une vie ; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas ; les mots nouveaux, la chute de vélo, l’appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu’on fait, l’envie de changer le monde.
Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser.
Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant.
Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies.
Combien valurent les nôtres ? »
À force d’estimer, d’indemniser la vie des autres, un assureur va s’intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité.Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s’affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l’adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses.

Constellation
Constellation, d'Adrien Bosc, chez Stock

Résumé de l'éditeur :
Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation, lancé par l’extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l’avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n’est pas tant comment, mais pourquoi ? Quel est l’enchaînement d’infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l’avion vers le mont Redondo ? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend « nécessaire » ce tombeau d’acier ? Et qui sont les passagers ? Si l’on connaît Marcel Cerdan, l’amant boxeur d’Édith Piaf, si l’on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l’auteur lie les destins entre eux. « Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarantehuit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit. »

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